Mélanie McClure et Monica Arias, deux chercheuses du laboratoire LEEISA font appel aux écoliers, aux familles et à toutes personnes souhaitant participer à un projet de recherche scientifique pour une expérience de science participative aussi amusante qu’utile. Les scientifiques travaillent sur la papillonite et ont besoin de récolter des informations sur le papillon cendre des milieux urbains. Ceux qui le souhaitent peuvent participer à deux expériences et transmettre leurs observations directement aux chercheuses via le site internet.
Mesurer un arbre et créer un leurre pour les prédateurs…
La première expérience consiste à établir un inventaire des arbres afin de connaitre les espèces qui poussent dans les jardins, rues et quartiers de nos villes. Après les avoir répertoriés, les apprentis-scientifiques en herbe sont invités à mesurer les arbres identifiés et d’y signaler la présence ou non de papillons cendres.
La deuxième expérience consiste à installer de fausses chenilles en pâte à modeler verte dans les arbres en milieu urbain afin d’observer le comportement des oiseaux prédateurs. Cette expérience permettra de vérifier si l’habitat urbain favorise le contrôle des insectes nuisibles, par le biais des oiseaux qui s’en nourrissent.
Étudier la biodiversité en milieu urbain pour expliquer l’occurrence du papillon cendre dans les communes guyanaises
La papillonite est une démangeaison de la peau causée au contact des poils du papillon cendre. En Guyane, on retrouve ce papillon dans certaines communes qui sont plus touchées que d’autres, sans que l’on en connaisse vraiment la raison. Les scientifiques étudient l’écologie du papillon afin d’élucider les facteurs pouvant expliquer sa présence.
Pour soumettre vos observations et obtenir plus de détails sur le protocole d’observation rendez-vous sur le site internet dédié : https://papillonite.cnrs.fr/