Équipes
Les équipes du CEBA sont toutes activement impliquées dans la recherche universitaire en Guyane.
L’Unité Mixte de Recherche (UMR) Écologie des Forêts de Guyane (EcoFoG) regroupe des moyens d’AgroParisTech, de l’INRA, du CIRAD, du CNRS et de l’Université des Antilles et de la Guyane sur quatre sites : le campus agronomique de Kourou, le Pôle Universitaire Guyanais à Cayenne, le laboratoire des sciences du bois de Pariacabo à Kourou et le dispositif expérimental de Paracou, situé près de Sinnamary.
EcoFoG intègre différentes approches en écologie et sciences des matériaux pour comprendre les relations entre biodiversité et fonctionnement des écosystèmes forestiers, qu’ils soient exploités ou non, sous l’effet des changements climatiques et anthropiques. Par ailleurs, EcoFoG cherche à encourager l’innovation dans la valorisation des ressources forestières en Guyane en tenant compte des contraintes d’utilisation liées au milieu tropical humide.
L’UMR Biodiversité, Gènes et Communautés (BioGeCo) regroupe des moyens de l’INRA et de l’Université Bordeaux 1, sur le site de Cestas. Les recherches de l’Unité sont orientées vers l’analyse des mécanismes régissant l’évolution de la diversité à différents niveaux d’intégration (communautés, espèces, populations, gènes) dans une perspective de gestion durable des ressources et des milieux.
Ce programme de recherche a pour vocation de promouvoir une analyse plus intégrée de la diversité biologique, en considérant les interactions entre espèces, populations et individus comme moteurs de son évolution.
L’UMR botAnique et bioinforMatique de l’Architecture des Plantes (AMAP) regroupe des moyens du CIRAD, du CNRS, de l’INRA, de l’IRD et de l’Université Montpellier 2 sur le site de Montpellier. Elle est également présente en Nouvelle-Calédonie et à Cayenne, en tant que gestionnaire de l’herbier IRD de Guyane à Cayenne.
Ses thèmes de recherche sont centrés sur l’étude de la botanique structurelle, la systématique des plantes, la modélisation et simulation de l’architecture des plantes et de la végétation. Les thèmes principaux abordés spécifiquement en Guyane sont l’amélioration des connaissances en botanique via des outils d’identification interactive des plantes, des recherches visant à mieux connaître le développement des bois et l’utilisation de techniques nouvelles pour étudier la structure des écosystèmes forestiers.
Le Centre de Recherche sur la Biodiversité et l’Environnement (CRBE) a été créé au 1er janvier 2024 par la fusion des UMR EDB et LEFE. et regroupe les moyens du CNRS, l’Université Paul Sabatier, l’Institut National Polytechnique de Toulouse, l’IRD et l’École Nationale pour la Formation en Agronomie à Toulouse.
Cette équipe cherche à comprendre les processus écologiques et évolutifs qui génèrent et maintiennent la diversité biologique des individus, des populations et des communautés.
Les objectifs principaux sont de caractériser la biodiversité, d’étudier les mécanismes de changement de biodiversité, d’évaluer le rôle de la sélection dans les populations et de mieux comprendre le processus de spéciation (processus évolutif par lequel les nouvelles espèces apparaissent). Ces études s’appuient sur l’utilisation des outils de la biologie moléculaire et sur la modélisation.
L’UAR Laboratoire Écologie Environnement Interactions des Systèmes Amazoniens (LEEISA), situé à Cayenne, est sous la tutelle du CNRS, de l’Université de Guyane et de l’Ifremer. Elle soutient le développement de projets de recherche ambitieux en Guyane française, au travers de structures de recherche sur le terrain comme l’Observatoire Hommes-Milieux « Oyapock : un Fleuve en Partage » et la station de recherche en écologie des Nouragues.
En privilégiant une forte interdisciplinarité scientifique, son propos est de comprendre les dynamiques des écosystèmes et des sociétés en Amazonie
L’Unité Propre de Recherche (UPR) Institut de Chimie des Substances Naturelles (ICSN) constitue le pôle chimie du campus CNRS de Gif-sur-Yvette. L’ICSN développe des activités allant de la découverte de nouvelles substances naturelles de plantes ou de microorganismes, à la recherche de leurs mécanismes d’action en passant par la synthèse des molécules présentant des activités biologiques prometteuses. L’ICSN cherche entre autres à développer des approches interdisciplinaires novatrices pour la recherche de substances naturelles d’intérêt, inspirée par la biodiversité, l’écologie chimique et les nouvelles sources de substances naturelles. Ces sources peuvent être issues, par exemple, des relations entre espèces organisées en réseau (plantes/insectes/microorganismes). L’objectif de l’ICSN est également de favoriser la valorisation de ces composés dans un but médicinal, agronomique ou technologique.
Fondé en 1940 à Cayenne, l’Institut Pasteur de la Guyane est une fondation privée à but non lucratif dont la mission est de contribuer à la prévention et au traitement des maladies au travers d’actions de santé publique, de recherche et d’éducation.
L’IPG comprend quatre laboratoires de recherche (virologie, interactions virus-hôtes, parasitologie et immunologie des leishmanioses). Les principales études menées à l’IPG au cours des années passées ont concerné les suivis des souches du virus de la dengue et ses interactions avec les hôtes ainsi que des études sur la diversité des insectes vecteurs et l’évolution de la résistance aux différentes souches de Plasmodium en Guyane.
L’UMR Maladies Infectieuses et Vecteurs : Écologie, Génétique, Évolution et Contrôle (MIVEGEC) regroupe des moyens de l’IRD, du CNRS et de l’Universités de Montpellier sur le site de Montpellier.
Sa mission est de comprendre les mécanismes de la réplication et de la transmission des agents infectieux afin de mieux les contrôler. Elle s’intéresse aux stratégies et aux mécanismes de l’adaptation et de l’évolution des systèmes pathogènes. Les recherches se déclinent au niveau de l’écosystème, incluant ses variables physiques, biologiques et socio-économiques, des populations d’hôtes (vertébrés et invertébrés) et celles d’agents pathogènes (virus, bactéries, parasites). Une des thématiques phares de l’UMR, et en particulier de son équipe DySMI, concerne les liens entre biodiversité et maladies infectieuses, et plus généralement les conséquences des changements environnementaux planétaires sur les maladies infectieuses (émergentes).
L’Équipe Biomes Tropicaux et Immuno-Physiopathologie du Centre d’Infection et d’Immunité de Lille a pour mission de mener des recherches opérationnelles sur les maladies parasitaires et fongiques endémiques en Guyane française (paludisme, leishmanioses cutanées, toxoplasmose, maladie de Chagas, histoplasmose), en étroite liaison avec les Centres de Santé de Guyane.
Les objectifs généraux du projet de recherche de l’équipe visent à :
Evaluer la nature complexe des mécanismes immunitaires induits par les (co) infections parasitaires protozoaires.
Etudier comment ils sont modulés par des facteurs environnementaux et quelles sont les influences sur la progression de la maladie dans l’écosystème Amazonien de Guyane Française.
L’UMR Silva rassemble des agents d’AgroParisTech, de l’INRA, et de l’Université de Lorraine afin de mener des travaux de recherche pluridisciplinaires sur le bois, les arbres et les écosystèmes forestiers.
Elle est issue de la fusion en janvier 2018 des Unités Mixtes de Recherche « Ecologie et Ecophysiologie Forestières » [EEF] et « Laboratoire d’Etude des Ressources Forêt Bois » [LERFoB]. Elle a pour objectifs de développer des travaux de recherche fondamentale et finalisée, afin de répondre aux interrogations de la société, et en particulier des gestionnaires forestiers, sur l’adaptation des écosystèmes forestiers aux changements globaux et sur les services que ceux-ci fournissent comme la production de bois ou leur contribution à l’atténuation du changement climatique.
L’UMR Laboratoire Caribéen de Sciences Sociales (LC2S) regroupe des moyens de l’Université des Antilles (UA) – répartis sur les deux pôles de Martinique et de Guadeloupe – appuyés par des chercheurs du CNRS. Il a été créé autour de compétences principalement juridiques (droit public interne, droit communautaire, droit international) et s’est progressivement élargi à l’ensemble des sciences de l’homme et de la société au point d’être aujourd’hui un espace de recherche interdisciplinaire.
Mobilisant les ressources de l’histoire, de la science politique, de la sociologie et de l’anthropologie, le LC2S se donne ainsi pour objectif de contribuer à une meilleure connaissance des sociétés de la Caraïbe et des Amériques dans leurs structures passées et présentes. Il a pour ambition d’être le pôle de référence en sciences de l’homme et de la société au sein de l’Université des Antilles.
L’Institut des Sciences de l’Évolution de Montpellier existe depuis plus de 30 ans et regroupe des laboratoires du CNRS, de l’IRD et de l’Université de Montpellier.
L’Unité développe des recherches qui portent sur l’origine et la dynamique de la biodiversité, sur les modalités et les mécanismes de son évolution. Les recherches menées concernent à la fois la biodiversité actuelle et passée et portent sur de nombreux organismes et milieux. Elles allient également les approches terrain, des approches expérimentales et théoriques.