Savanes de Guyane : quelle stratégie de conservation pour des socioécosystèmes entre nature et culture ?

La Guyane est plus connue pour sa forêt amazonienne que pour ses savanes, qui ne représentent que 0,3 % environ de son territoire. Pourtant, celles-ci revêtent une grande importance en termes de biodiversité, mais aussi de patrimoine historique et culturel. Comment les protéger aujourd’hui ? Un consortium interdisciplinaire de plusieurs laboratoires du CNRS, de l’Université Fédérale d’Amapá, l’Université de Guyane, l’Université d’Aberdeen et d’ONG (Groupe d’Étude et de Protection des Oiseaux en Guyane, Kwata) a voulu faire le point sur la question à partir de données tant sur l’archéologie, l’histoire, l’anthropologie, que sur la faune et la flore. Le résultat est un article de synthèse paru dans la revue Tropical Conservation Science.

Champs surélevés précolombiens de la Karouabo, littoral de Guyane. © Stephen Rostain, 1989.

Pour découvrir l’article, rendez-vous sur l’article de l’INEE.

Référence: Stier, A., de Carvalho, W.D., Rostain, S., Catzeflis, F., Claessens, O., Dewynter, M., McKey, D., Mustin, K., Palisse, M., de Thoisy, B., 2020. The Amazonian Savannas of French Guiana : Cultural and Social Importance, Biodiversity, and Conservation Challenges. Tropical Conservation Science 13, 1940082919900471.

Cette publication a bénéficié du soutien du labex CEBA