Une brève à lire sur le site du laboratoire edb
Inventorier les organismes sans les observer défie l’imagination. Les organismes aquatiques libèrent en permanence de l’ADN dans l’eau qu’il est possible de collecter permettant ainsi de les identifier. Si cela fonctionne pour les animaux vivant en permanence dans l’eau, comme les poissons, pourquoi cela ne fonctionnerait-il pas pour ceux qui vivent sur terre ? En effet, ils se baignent, s’abreuvent dans les cours d’eau ou vivent simplement dans les arbres surplombant les rivières, pouvant ainsi libérer leur ADN dans l’eau. Un consortium composé de chercheurs du laboratoire Évolution et Diversité Biologique (EDB, CNRS / Univ. Toulouse III Paul Sabatier / IRD), du laboratoire SPYGEN (SPYGEN/Vigilife) et de scientifiques guyanais (Association Kwata, ONB, Hydreco) vient de montrer que les grands mammifères amazoniens qu’ils soient aquatiques comme les loutres, semi-aquatiques comme les tapirs ou exclusivement terrestres comme les singes peuvent être inventoriés en collectant leur ADN dans l’eau des rivières. Ces résultats publiés dans la revue Molecular Ecology Resources élargissent le champ d’application de l’ADN environnemental dont l’efficacité est déjà reconnue à ce jour pour inventorier la faune aquatique.
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Réference
Amazonian mammal monitoring using aquatic environmental DNA, Opale Coutant, Cécile Richard Hansen, Benoît de Thoisy, Jean-Baptiste Decotte, Alice Valentini, Tony Dejean, Régis Vigouroux, Jérôme Murienne & Sébastien Brosse, Molecular Ecology Resources, 2021.