Les plantes et les animaux présentent une large gamme de caractéristiques fonctionnelles et morphologiques, incluant de larges variations en taille, poids, capacités de reproduction, de locomotion ou de ressources alimentaires. Dans le contexte actuel de déclin global de la biodiversité, il est primordial de déterminer dans quelle mesure l’extinction des espèces en danger modifiera les caractéristiques fonctionnelles des plantes comme des animaux. Dans une étude publiée dans la revue Science Advances le 26 mars 2021, un consortium international de chercheurs, impliquant notamment des scientifiques du laboratoire Évolution et Diversité Biologique (EDB–CNRS/Université Toulouse III Paul Sabatier/IRD), montre que l’extinction des espèces considérées « en danger » par l’Union Internationale de Conservation de la Nature (UICN) modifierait significativement la gamme des fonctions assurées par les plantes, les mammifères, les oiseaux, les amphibiens, les reptiles et les poissons d’eau douce à l’échelle du globe. Ces modifications dues majoritairement à l’extinction de grandes espèces à durée de vie longue et à faible fécondité pourraient altérer le rôle que jouent ces organismes dans le fonctionnement des écosystèmes.
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Des chercheurs du CEBA sont impliqués dans cette publication scientifique.
Référence
Erosion of global functional diversity across the tree of life, Carmona C.P, Tamme R., Partel M., de Bello F., Brosse S., Capdevila P., Gonzalez-M. R., Gonzalez-Suarez M., Salguero-Gomez R., Vasquez-Valderrama M. and Toussaint A., Science Advances, 26 March 2021. DOI: 10.1126/sciadv.abf2675